dimanche, février 12, 2006

un samedi comme les autres.

Que faire un samedi quand on ne sait pas quoi faire ? Aller dans une librairie bien sûr ! Vos amis les livres seront tout particulièrement heureux de vous tenir compagnie pendant quelques heures de flânerie de fin de semaine. Feuilleter, fureter entre les rayons, revenir au coin BD, observez les gens aux différentes sections et je vous garantie que vous ne regretterez pas le voyage !
Pour ce premier samedi bruxellois, après une bonne matinée de travail, déjà récompensée, je vous le confie, par une petite baignade dans la salle de bain bleue que vous connaissez déjà, j'ai eu envie de tester le week-end du bruxellois moyen. Alors direction la rue Neuve. Vous ne connaissez pas la rue Neuve ? Eh bien moi non plus il y a quelques heures. Vous vous y sentirez certainement chez vous, comme moi je m'y suis senti chez moi. Vous y retrouverez le stress de la foule qui déambule au hasard dans les magasins, les jeunes qui découvrent leurs premiers instants d'indépendance le temps d'un après-midi aux abords des centres commerciaux. Niveau boutiques, point de folklore, si ce n'est peut-être la gaufre bien chaude à la main typiquement belge. Vous y trouverez ce qui est un peu chez vous, c'est à dire, 3 H&M, 2 Etam, 1 Celio, 1 Camaïeu, et quelques autres exemples du genre. Quelques petits snacks sympathiques (EXKI, à la carotte bienveillante, qui a particulièrement retenu notre attention avec ma comparse bruxelloise du moment, Nathalie : www.exki.be). Mais vous y trouverez surtout le temple moderne, le naos du naos, la cella de la cella, celle du Dieu Livre, j'ai bien nommé : la FNAC. Ouf me voilà sauvée, au 4ème étage du City2, la FNAC surplombe la capitale belge. Que vous en raconter ? Vous y trouverez, et vous en serez certainement surpris comme moi en bonne petite française, un grand rayon néerlandophone. Surprenant ! la même chose mais autrement, pour résumer le rayon Boeck (lisez book). J'ai pris le temps de feuilleter le rayon typographie (!) avec quelques bons ouvrages, avec tant de bonne humeur que j'ai presque apprécié le dernier ouvrage de Roxanne Jubert (comprenne qui pourra). Évidemment le rayon bande dessinée est assez grand, mais pas plus qu'à la FNAC Châtelet par exemple. Par contre la population qui le fréquente est beaucoup plus diversifiée, et surtout, le hasard aidant, un homme curieusement vêtu, certainement chasseur ardennais, au vu de sa cape en tweed et des plumes-trophées que son pseudo couvre-chef tyrolien. Au rayon science-fiction on glosait sur les différences entre auteurs francophones et anglo-saxons. Au rayon pop-rock, des jeunes-cools affluaient et suivaient les mouvements furieux du vendeur au charme fou sorte de Elvis-Arno à la chemise hawaiienne rouge (qui semblait paradoxalement très connaisseur en New-wave). Je cherchais les fameuses "Serres Chaudes" de Maeterlinck mais ce recueil n'est plus édité apparemment. Tant pis, cela me poussera à tester une librairie d'occasion, expérience, dont je vous ferai part évidemment.