jeudi, février 23, 2006

Ou-la-la



Et voilà, David carson se retourne dans sa tombe. Quoi? Il est pas mort? Ah zut.

On frôle le n'importe quoi. À noter pour plus tard : ne jamais travailler le jeudi soir.

mercredi, février 22, 2006

Le Di est un magasin formidable.


Un palais rempli de trésors qui saura faire frétiller n'importe quelle fille normalement constituée. Des produits de beauté ? Que dites-vous ? Bien plus que ça encore. Des articles de coiffure, d'épilation, de manucure ? Non, non, bien plus, croyez moi. Des articles de mercerie, des produits d'entretien pour la maison ? Oui, il y en a c'est vrai, mais ce n'est pas tout ! Un rayon bio, un rayon sport ? Oui, mais aussi du papier toilette, des produits biodégradables pour l'entretien, des coussins, des produits de parapharmacie en tous genres ! Je suis encore sous l'emprise des doses d'endorphines que la visite de ce magasin m'a procuré. Le tout à des prix imbattables, avec la touche grotesque belge (la Belgique est une contrée tragi-comique monsieur Van Essche ne me contredirait pas sur ce point) et une conception de la santé et du bien-être toute particulière puisqu'on y vend également du chocolat et des cigarettes. Que demande le peuple ? Du bonheur en barre.

mardi, février 21, 2006

La Loge




Rue de l'Ermitage - 55 et 86
1050 - Ixelles (BXL)
www.aam.be

La loge est un bâtiment des avant-gardes du vingtième siècle. C'est un pavillon en briques aux lignes pures dénué de toute ornementation, où règne lignes sobres et structurales, à la sauce Arts Déco. Il faut dire que le musée se trouve entre la Place Flagey et l'avenue Louise, quartier 30's s'il en est. Une porte digne de la triangulation pragoise. Elle était fermée aujourd'hui, alors avec Nathalie, on a appuyé sur la sonnette en laiton, peu sûres, alors, qu'elle fasse quoique ce soit. Nous remarquîmes alors un petit détecteur de mouvement s'actionnait alors que nous nous regardions, perplexes de cet artefact loin de toute pensée Modern Style, mais qui nous projettait plutôt dans une ambiance à la Dark City. Quand enfin la porte s'ouvrit. Un homme qui aurait pu être Isaac de Bankolé, vêtu d'un uniforme digne, lui, du logo Ripolin nous tint à peu près ce langage : "le musée est fermé, mais vous pouvez aller en face." Ok. Nos pas nous menèrent à peu près à 100 mètres de là, et séduites par la vitrine de la librairie, nous pénétrions dans l'antre de la fondation de l'architecture moderne. L'exposition était "Alter Architecture" et pour la somme modique de 3 €, nous pûmes voyager à travers l'Arizona et le Nouveau Mexique, le Yémen et la Syrie, la Chine Populaire, Chatenay Malabry et le Groenland. Pressées par l'heure nous regardîmes rapidement le projet d'Emir Kusturica sur la reconstruction d'un village en Serbie, pour se diriger, avant la fermeture, vers la librairie qui nous attirait tant au début de notre périple. Et là, stupéfaction. Des essais sur l'art, les jardins, du Design et de l'architecture. Pas la moindre miette de Graphisme. Je n'ai qu'une chose à dire : Enfoirés d'architectes.

Post-hommage aux bloggers invétérés #02


Le problème quand on commence ce type de blagues, c'est qu'on ne peut plus s'arrêter.

Enfin, un post intéressant.

Je tiens à signaler aux lecteurs de ce blog que TOUT LE MONDE peut commenter dès à présent.

Post-hommage aux bloggers invétérés.


Et voilà, le temps d'un retour je me prends pour ..., non je ne dirai pas son nom.

Sérieusement, Gand c'est ...




... vraiment sympa.
C'est une petite ville chaleureuse, à échelle humaine. Très agréable de rien y faire, accompagné de bons amis et de bières et de livres d'occasion. Très étrange de rester en Belgique mais d'expérimenter le côté flammand, on reste dans le même environnement seule la langue change ! Les gens y sont sympathiques, les conversations sont ponctuées d' "astublief" à tout bout de champ (le monsieur devant le Voruit a-t-il cru que Mathieu et moi-même étions des flammands timides ?), les frites sont servies en montagne, les DVD sont à 3 euros mais non sous-titrés en Français. J'ai récupéré un verre Mort Subite, goûté à la voluptueuse "Petrus", à la fameuse Mammoet. Voilà, un bonheur.

Gand c'est ...



... sympa.

vendredi, février 17, 2006

Pauline, mais pourquoi tu publies pas de nouveaux posts, Bon Dieu !

Parce que je pars à Gand ce week-end, bientôt la face cachée du power gent en ligne.
Je vous embrasse tous en attendant.





(beuuuh)

mardi, février 14, 2006

Johnny Cage




Bon à La Cambre ils aiment bien les typos fantaisie,
voilà la nouvelle, je la trouve fun, en fait les capitales seraient ornées et aurait un petit oiseau à l'intérieur quand c'est possible. Toujours la même question ... Vous en pensez quoi ?

Valentins & Valentines.




Cadeau de princesse et repas de roi, que demande le peuple ?
Un peu d'amour !

lundi, février 13, 2006

employé du mois.




Pour son charmant commentaire à mon dernier post.
Merci !

Exercice de style.


Et voilà, après une dure journée dans la ville de la frite je me retrouvais encore au bureau, j'avais tiré les rideaux à cause de ce luminaire citadin qui dérangeait trop ma concentration. C'est pas que je bossais réellement, mais comme tout privé qui se respecte je menais mon enquête sur deux ou trois trucs qui m'occupaient l'esprit. Je commençais à angoisser un peu parce que mon rencard ne me faisait pas signe de vie et mes trois dernièers Gauloises me nargaient et qu'il était que 21 heures 44, autrement dit la nuit commençait à peine. Je tapais d'ailleurs qu'à une main sur ma remmington de luxe, non pas que l'autre me servait à faire des choses licencieuses mais j'étais entrain de faire caner ma gitane de la main gauche. En dépit de faire quoique ce soit d'utile à la société je m'occupais l'esprit à écrire deux ou trois trucs dans mon journal de bord histoire de faire passer le temps. Je surveillais le quartier en sirotant de l'églantier, boisson peu coûteuse qui désaltérait mes papilles desséchées. La boule chinoise et la télé de la voisine d'en face étaient allumées et le nonante passait à heures fixes. Rien à signaler. J'aurais prié pour qu'un bâtard de moineau écarlate surgisse dans ma petite vie pépère, mais rien les gars, le néant. J'appris un peu sur le tard que mon rencard avait préféré regarder ces nullités de films fantastiques désuets plutôt que de venir me taper la causette, qu'il en soit ainsi, j'avais pas à me plaindre. J'avais jeté les restes de ma pita-frite et il restait un cadavre de Côte d'Or au lait et des biftons de vingt dans une assiette pas si propre que ça. J'alternais les King peppermunt entre mes prises de nicotine pour que le temps passe plus vite. Mon voisin de pallier avait chopé la crève sur la Grand Place, ce qui ponctuait mes soirées de quinte de toux, j'avais compris il me restait plus qu'à aller me pieuter.

ce soir j'ai testé pour vous...



... le Turc du coin.
Première chose à vous conseiller les gars préparez vous mentalement à la commande. En effet, vous aurez à choisir entre le Durum (crêpe), le Doner (le pain à kebab que je qualifierais de "classique") ou la Pitta (et même, chez quelques esthètes le "pain français"). Puis, accrochez vous c'est la grosse partie du sujet, la sauce, alors écoutez moi bien car j'en oublie certainement :
- Mayonnaise
- Ketchup
- Harrissa
- Cocktail
- à l'ail
- la Tartare
- Samouraï (?)
- Andalouse
- Pili-pili
- Mammoet (allez sur PowerGent pour en savoir plus)
- j'en passe, et certainement des meilleures...
J'avoue que je ne me suis pas trop mouillée ce soir j'ai pris pita-frite-mayo sous le coup de la pression, vous verrez certainement aussi deux Gyros tourner un avec des tranches de viande et un autre avec une sorte de viande hachée recomposée et épicée (j'ai pris ça, je ne regrette pas). Je conseille le format pita à toutes ces demoiselles angoissées à l'idée de trop manger le rapport quantité-prix est également intéressant (3 euros). Voilà, bon je suis pas trop portée sur le prose alors je vous ai pris une photo, enjoy !

dimanche, février 12, 2006

hey tu peux prendre des bains te plains pas !

Let it snow.






L'avenue Rogier sous la neige.

Ma chambre : recto/verso.




Voilà mon antre les amis, comme dans toute photo l'ambiance est travaillée jusque dans ses moindres détails, mais c'est à peu près ça. Il y a une très grande hauteur de plafond (d'où le montage), j'ai quelques petites veilleuses allumées le soir aussi, hélàs mes ambitions de décoratrice intérieure s'arrêtent là, personne aurait une idée de "cheap design" moi qui subit en ce moment le syndrome de l'horror vacui.

mon chéri me manque, mais partout ou je vais, je pense à lui.

Peut-être ne connaissez vous pas JB. Eh bien, si je peux me vanter de quelque chose, c'est que moi je le connais bien. Vous l'avez certainement déjà croisé dans la rue, il est absorbé par une idée dont vous ne pouvez même pas imaginer l'ampleur, il est plongé dans une lecture silencieuse et profonde (ces écrits mystérieux revêtent parfois une couverture tape à l'oeil fantasy, ou papier glacé science-fiction, voire bariolée-mangaisante). Il écoute des chants étranges, chante parfois imprudemment dessus, ou tente un petit pas de danse aérien. En tout cas, une chose est sûre, il marche. Vous l'avez déjà croisé dans un grand boulevard ou bousculé dans une petite rue d'un quartier miteux, ça c'est sûr. Des comme ça j'en croise à Bruxelles, ils prennent des apparences différentes, ils sont parfois pères de famille et doivent réexpliquer une énième fois la généalogie des X-men, ils ont parfois 14 ans et serrent fort contre eux un manga un peu fripé, ou parfois marchent tout simplement avec bonhommie en mangeant un gâteau à la crème. Qu'il soit brun ou blond, asiatique ou scandinave, gros ou maigre, rebelle ou "protocole-social", une seule chose est sûre, c'est que c'est l'homme que vous aimez.

un samedi comme les autres.

Que faire un samedi quand on ne sait pas quoi faire ? Aller dans une librairie bien sûr ! Vos amis les livres seront tout particulièrement heureux de vous tenir compagnie pendant quelques heures de flânerie de fin de semaine. Feuilleter, fureter entre les rayons, revenir au coin BD, observez les gens aux différentes sections et je vous garantie que vous ne regretterez pas le voyage !
Pour ce premier samedi bruxellois, après une bonne matinée de travail, déjà récompensée, je vous le confie, par une petite baignade dans la salle de bain bleue que vous connaissez déjà, j'ai eu envie de tester le week-end du bruxellois moyen. Alors direction la rue Neuve. Vous ne connaissez pas la rue Neuve ? Eh bien moi non plus il y a quelques heures. Vous vous y sentirez certainement chez vous, comme moi je m'y suis senti chez moi. Vous y retrouverez le stress de la foule qui déambule au hasard dans les magasins, les jeunes qui découvrent leurs premiers instants d'indépendance le temps d'un après-midi aux abords des centres commerciaux. Niveau boutiques, point de folklore, si ce n'est peut-être la gaufre bien chaude à la main typiquement belge. Vous y trouverez ce qui est un peu chez vous, c'est à dire, 3 H&M, 2 Etam, 1 Celio, 1 Camaïeu, et quelques autres exemples du genre. Quelques petits snacks sympathiques (EXKI, à la carotte bienveillante, qui a particulièrement retenu notre attention avec ma comparse bruxelloise du moment, Nathalie : www.exki.be). Mais vous y trouverez surtout le temple moderne, le naos du naos, la cella de la cella, celle du Dieu Livre, j'ai bien nommé : la FNAC. Ouf me voilà sauvée, au 4ème étage du City2, la FNAC surplombe la capitale belge. Que vous en raconter ? Vous y trouverez, et vous en serez certainement surpris comme moi en bonne petite française, un grand rayon néerlandophone. Surprenant ! la même chose mais autrement, pour résumer le rayon Boeck (lisez book). J'ai pris le temps de feuilleter le rayon typographie (!) avec quelques bons ouvrages, avec tant de bonne humeur que j'ai presque apprécié le dernier ouvrage de Roxanne Jubert (comprenne qui pourra). Évidemment le rayon bande dessinée est assez grand, mais pas plus qu'à la FNAC Châtelet par exemple. Par contre la population qui le fréquente est beaucoup plus diversifiée, et surtout, le hasard aidant, un homme curieusement vêtu, certainement chasseur ardennais, au vu de sa cape en tweed et des plumes-trophées que son pseudo couvre-chef tyrolien. Au rayon science-fiction on glosait sur les différences entre auteurs francophones et anglo-saxons. Au rayon pop-rock, des jeunes-cools affluaient et suivaient les mouvements furieux du vendeur au charme fou sorte de Elvis-Arno à la chemise hawaiienne rouge (qui semblait paradoxalement très connaisseur en New-wave). Je cherchais les fameuses "Serres Chaudes" de Maeterlinck mais ce recueil n'est plus édité apparemment. Tant pis, cela me poussera à tester une librairie d'occasion, expérience, dont je vous ferai part évidemment.

samedi, février 11, 2006

Lâchez vos com.

Un pote à moi : Maurice.

Le titre aurait pu être : "le croquis qui fait mal"
Je bosserais bien sur Maeterlinck, quelqu'un connait bien son recueil de poèmes "Serres Chaudes" ? Je trouve que ça fait un peu titre de film porno arty, j'espère pas choquer la prof de français voilà tout. Bon je pose des questions mais qui va me répondre ?Bienvenus dans ma t^tête.

Nouvelle fonte : PLUMY.

Ok je suis bonne à faire un stage chez M/M.
Sérieux vous en pensez quoi ?

L'anglaise ça fait mal au poignet

La preuve en images. J'ai presque honte de vous montrer ça. Enfin ça fera bien rire mes collègues typographes.

Réconciliation avec le pays des belges par la bouffe.






J'adore faire les courses.
J'adore faire les courses et aller dans les librairies, pourquoi ?
Eh bien, parce que la typographie règne en maîtresse dans les rayons de ces derniers.
Alors quand je me sens mal, j'achète du packaging.
Des couleurs, des noms étranges, du papier brillant, que faut il de plus pour faire rêver ?
Cette quête impromptue doit provenir de mes gènes de conquistadoresse.

Hier soir, c'était mon premier démarrage de week-end en solo dans cette grande ville qu'est Bruxelles, alors j'ai fait claquer la carte bleue. La démarche consistait à vadrouiller dans le GB Contact de l'avenue Dailly au hasard et de faire tomber dans le panier tout ce qui me semblait sympathique à l'oeil et qui était plus ou moins "typiquement belge". À l'exception du muesli cranberry-cerise du Dorset (j'imaginais PJ Harvey manger ça le matin avec ses moutons) et les galettes gingembre-citron suédoises, j'essaie de manger local au maximum. Qu'y a-til de meilleur qu'une pause tisane à l'églantier accompagnée d'un sprit et d'un morceau de chocolat ?
Alors forcément, vous vous en doutez, j'ai acheté n'importe quoi et surtout beaucoup de chocolat.

Admirez ci-dessus les perles de mon trésor.


mardi, février 07, 2006

lettrage #3

humeur #2

humeur #1

chéri samba

lettrage #3

? #1

lettrage #2

lettrage #1

façade #1

tasse #3

tasse #2

tasse #1