samedi, mars 25, 2006

H.G. Wells sous acide.









La semaine dernière, lundi pour être plus précis. Nathalie et moi n'avions pas compté sur le fermeture hebdomadaire des musées le lundi, alors nous nous dirigeâmes vers la seule exposition gratuite et ouverte ce jour, celle du musée de l'imprimerie. "Cent trésors du musée de l'imprimerie", voilà ce qui nous avait charmé, nous pension alors pouvoir croquer quelques poinçons et incunables, voire peut-êtres quelques éditions aldines et peut être même des Elzévirs, mais il n'en fut rien. Connaissez-vous la faculté des Tanneurs à Tours ? Eh bien si c'est le cas, vous pouvez imaginer l'ambiance de la bibliothèque royale Albert Ier ! En entrant dans les lieux, je fus propulsée quelques années en arrière, me revoyant sur les bancs des amphis étroits, attendant un cours de Mme Alabe ou de M. Brock dans un couloir vert saumâtre. Le décor est planté. Mais imaginez que dans ces lieux seraient exposés les merveilles du fond du musée de l'imprimerie belge. Des presses typographiques dans un couloir, des schémas de chromolithographie entre deux portes de toilettes, une signalétique dans une calligraphie plus que douteuse, voilà nous étions bien dans le monde des typographes. La typographie à papa, chère à certains de nos enseignants es-Estienne. Des photos d'un autre âge présentant la typographie comme un art du siècle dernier, des poinçons dans des vitrines sales, des bois installés sous un escalier, décorés de plantes vertes tout droit sorties d'un catalogue Letraset des années quatre-vingts. J'étais tellement inspirée que j'ai pris 80 photos du lieu, ou j'ai même trouvé, étonnant, non, de la Comic Sans aux abords des toilettes. Vive la Lettre !

vendredi, mars 24, 2006

Des nouvelles fraîches de la Belgique Libre.




Déjà une semaine sans nouvelles, je m'en excuse les amis, mais tellement de choses se sont passées que je n'ai pas eu le temps de vous les conter mes très chers lecteurs. Tout commence le week-end dernier, lors des portes ouvertes de La Cambre, où j'ai du faire le piquet de grue le samedi toute la journée, puisque mon Mac était réquisitionné pour la projection du projet de vidéo sur lequel nous avons travaillé moi, Élise, Leila, Yoann et Alexis (ces chers première licence en Typographie). Projection qui a fait son effet, le Papa d'Élise a craché un "mmpf", et la directrice a sorti un "c'est une piste à suivre". Bref, qui aurait cru que nous fournirions un produit fini après trois jours de travail anyway ? Heureusement, il faisait beau. Enfin, le printemps se faisait un peu sentir. Les pelouses du Bois de La Cambre étaient donc réquisionnée par les courageux qui surveillaient tour à tour le Patio du 14, le stand de Typographie-frite, la performance Daft Punk j'en passe et des meilleures. Je dois vous avouer que j'en ai également profité quelque temps, lors d'une pause en compagnie de Fanny et Leila sur un tapis de papier-bulle, ne me demandez pas pourquoi ni comment, je vous en prie. Mais la journée était loin d'être finie alors. Le rendez-vous était pris, rendez-vous à la péniche au 29 avenue du Port, pour une soirée K. Qu'est-ce qu'une soirée K allez vous me demander. C'est une soirée ou vous croiserez tour à tour un magicien (Tristan, qui m'a rappelé à bien des égards, Philippe le Magicien, pour les tourangeaux qui s'en souviennent) un Loup-Garou en flamand (oui la soirée était assez open) et des coupes de Champagne. Le lieu accueillait une exposition d'un de nos chers professeurs : Denis. J'avais confié à Frank, l'étudiant erasmus-modèle, que je craignait qu'une tournure Hip-Hop se ferait sentir au vu de l'intérêt que porte Denis sur le monde de graffiti. J'avoue que cette tournure ne m'enchantait guère. Cela dit à la premier observation du lieu et de l'exposition même, cette crainte fut vite effacée. Le lieu avait quelque chose de chaleureux, avec des canapés vintage et des faux tapis persans parsemés ça et là dans la péniche. Tout le monde est calme, le public ressemblait aux gens qui pourraient venir à une soirée organisée par JB et moi-même. Alors forcément, j'étais dans mon monde à parler de tout et de rien, de la Mayenne, des frites et de Lost autour d'une bonne blonde le tout affalé sur un fauteuil en cuir beige tout droit sorti de Dallas. Mais ces bonnes surprise ne s'arrêtèrent pas ici. Bien au contraire. La deuxième fut la partie concert de la soirée. Nous avons eu le droit en première partie à un groupe qui jouait comme Tahiti 80 lors de sa première tournée (souvenirs tendres du Bateau Ivre en 2000 ou 2001 peut être bien, quelqu'un peut il me confirmer ?) mais qui a trop écouté Bloc Party, mais c'est dur d'imiter quand on est pas anglais. La troisième fut la deuxième partie du concert, où il fallait avoir l'estomac bien accroché. Imaginez un peu pour voir, une ambiance à la Massive Attack à la sauce Riot Grrl, une bassiste à la Kim Gordon, aux jambes bien plus longues que sa jupe, une chanteuse à la Catherine Ringer Berlin des 80's, qui jouait de la trompette concrète, un guitariste à la voix tellement filtrée qu'ils rajoutent une strip-teaseuse pardessus ses performances et pour couronner le tout un VJ qui mixe en direct derrière une machine tunée. Ouf j'ai cru que je n'arriverais jamais à vous décrire le tout. Quelle fatigue après ce show, Leila, Yoann, Alexis et moi même étions exténués de tant de gros son, et dubitatifs d'une telle performance, nous décidâmes de battre le pavé, ou plutôt d'avaler le bitume (merci JB) grâce au bolide de Yoann. Un seul problème parfois entrave le road-movie nocturne, le manque d'essence. Alors nous partîmes à plus de minuit en quête d'une station essence qui prenait la mastercard, et je ne suis pas le guide du routard, mais croyez moi les amis, c'est une tâche bien ardue à Bruxelles. Alors de Total en Opta+, nous butinions de stations en stations, riions aux blagues d'Alexis (Leila et moi-même avons failli mourir de rire plus d'une fois dans la soirée), jusqu'à trouver notre bonheur. Restait encore à trouver un point de chute décent pour bien finir la soirée. Après avoir tourné plusieurs fois devant le Belga place Flagey, nous primes la décision d'aller chez Leila et Yoann. Soirée calme entre amis, j'en garde d'ailleurs un souvenir ému, la soirée qui m'avait manqué ces derniers temps. Manger des restes dans le frigo, regarder les pourcentages de téléchargement sur emule, boire un dernier verre sur une bande son adolescente. Après avoir été gentiment raccompagnée en voiture dans mon Schaerbeek natal, je fus plongée dans des abîmes de réflexion, qui m'ont hanté pendant plusieurs temps, et dont je voulais vous faire part, mais celles-ci se sont un peu évaporées depuis. Ce soir-là j'ai retrouvé des sentiments du lycée, vous savez, être invité chez des gens qui vous savez "cools", avec qui vous voulez à tout prix partager ce que vous avez en commun, sans savoir réellement comment le faire, puisque vous ne vous connaissez absolument pas. Pourtant je crois que nous avons partagé un peu de notre intimité les uns et les autres ce soir là, dévoilé un peu de nous même, à nous tester sur telle ou telle référence musicale, à dire ouvertement que oui vous avez reconnu, mais que ce groupe n'a plus rien valu après 1998, à commencer timidement les mots fléchés du journal du jour en se croyant un peu ringard, mais croiser le regard complice qui fait comprendre, que oui c'est aussi les habitudes de la maison, à se demander si Hitchiker of the Galaxy est un bon film et devant l'approbation, cracher un "ah oui" de circonstance, comme si l'aval de cette nouvelle personne entrée dans le groupe apportait de la valeur à ce choix alors déconsidéré des autres. Enfin, vous voyez ce que je veux dire. Ce soir là, je me suis sentie chez des amis.

mardi, mars 14, 2006

wood, lead & paper






Bientôt sur vos écrans !

lundi, mars 13, 2006

Où commence la folie ?





J'ai eu cette idée fixe tout le week end : me trouver un bon jeu vidéo. Histoire de faire quelque chose d'amusant. Après des heures et des heures passées à tenter d'émuler le DOS sur mon mac ( eh oui, j'ai un grain ) j'ai découvert ce soir que dessiner une typo c'était bien plus rigolo. La Morale de tout ça ?

Balade dominicale






Eh oui, contre toute attente il faisait beau dimanche à Bruxelles ! L'occasion pour moi de vous présenter une bonne partie du bestiaire bruxellois : le Chien vert ( De Hond pour les néerlandophones ) du Parc du cinquantenaire et les oies sauvages du Parc Léopold II. Et puis bifurcation dans le quartier européen, terre de contraste s'il en est, puisque les bâtiments de verre du parlement côtoient au corps à corps de vielles façades abandonnées placardées de posters ( Soyons globaux ! ). Un bel exemple de cette cohabitation, un immeuble de verre se reflète sur d'anciens immeubles et les chatouille de sa lumière dorée. Les enfants de Bruxelles sont ravis.

jeudi, mars 09, 2006

Schaerbeek Style.




Mon quartier est ptet pas chicos mais ya des maisons dignes d'interêt.

Les jours filent doux à La Cambre



On a réussi à avoir un cours de modèle vivant, chouette !
On a réussi à avoir un cours où on a vu Charley Case ( Qui ça ? ), youpi !
On a réussi à apprendre qu'il y avait une exposition Erik Spiekermann à Anvers ( Antwerpen, pour nos amis Gandais ), trop coolos !

“La photographie d'un être aimé fait voir le visage d'un être que vous n'avez jamais vu.”


Je vous ai déjà parlé de M. Assenmaker. Et ce n'était pas un acte manqué, car je comptais bien vous en conter plus. Un cours assenmkerien n'est pas une mince affaire surtout le matin. Surtout si vous êtes une fois de plus confronté au grotesque belge quand on vous met devant le nez au feutre rose fluo qu'un cours aura bien lieu exceptionnellement dans la salle habituelle. Mais revenons au cours de ce matin. C'est un spectacle, que dis-je, une expérience même ! Ce qui est étonnant c'est que je ne connais pas bien le visage de M. Assenmaker. Il est loin de moi. Quelque chose de l'ordre du supérieur me fait m'installer toujours au fond de l'auditorium. Et ce n'est pas plus mal comme ça. Je profite de l'expérience avec encore plus d'attention. Je vois un petit homme s'agiter, tourner tout son corps au fil de sa pensée, appuyer ses phrases de gestes théâtraux, le tout baigné dans une lumière intime, digne de la lampe de chevet et de la lumière blanche d'un printemps qui ne vient désespérément pas. Quelque chose m'a touché ce matin. Nous voyagions dans les terres inconnues de la photographie contemporaine. Quelque chose me touche dans le regard de M. Assenmaker, pourtant il semble marquer une distance entre son discours et nous, mais ceci n'est qu'apparence. Il y a quelque chose d'intime dans son spectacle. Des mots nous sont adressés, à nous être humains, à moi. En fait, je pense qu'il me parle. Il me dit vois ! Il me dit as tu vu ce film ? As tu lu ce livre. Non, M. Assenmaker mais racontez moi je vous en prie. Il y a un détail que je n'ai pas pu voir, mais que Nathalie, installée plus près, m'a fait part, M. Assenmaker a rougi ce matin, en nous parlant d'un histoire d'amour. M. Assenmaker est un homme. Un homme sensible, un homme qui s'exprime devant moi, et qui s'arrête parfois, toujours à temps, pour me laisser réfléchir. Quelque chose m'a touché ce matin, les mots n'étaient pas de lui, mais ils m'ont touchée. La photographie d'un être aimé fait voir le visage d'un être que l'on a jamais vu. Je l'avais ressenti hier, c'est une pensée, un sentiment qui m'avait traversé, quelque chose de diffus, issu de la pensée en continu, qui m'avait ému, mais que j'avais oublié pour mieux resurgir ce matin. J'avais vécu, j'avais fait l'expérience moi-même ce qui semblait être la photographie pour M. Assenmaker. Quelque chose qui fait voir, quelque chose qui est en relation avec l'amour. Quelque chose qui vous remet à l'instant même où vous découvrez un visage qui vous intrigue, qui vous trouble, quelque chose qui vous semble être étranger et familier. Quelque chose que peut-être vous recherchiez sans le savoir réellement. J'ai vu un homme un photo hier. Une photo que j'ai prise il y a quelques jours. Je l'ai vu et je me suis dit c'est un homme. Pour tout vous dire c'est mon homme. C'est lui, il vit, il respire, son coeur bat, il est quelque part où j'ai été. J'observe cet homme tous les jours comme une photographie. Il bouge, il est mon spectacle de tous les jours. La photographie vous plonge dans un passé proche et troublant. Alors depuis je ne pense plus qu'à cette image. Je ne veux pas être près de lui, je veux juste le voir. Hier je ne l'ai pas vu dans mon imaginaire, je ne lui ai pas rêvé une vie comme je peux le faire parfois, je l'ai vu, j'ai apprécié son vivant. Savoir qu'il est vivant, quelque part. Cette image me fait tenir chaque jour loin de lui. Je sais qu'il m'attend et moi, je l'aime.

mardi, mars 07, 2006

L'École de La Cambre est un lieu fascinant.



Vous vous y rendrez en notant chacun des détails du grotesque belge. Des horaires flous, des salles qui changent à tout bout de champ, des élèves et des professeurs absents. Vous y trouverez des acteurs fantastiques, des illuminés comme M. Assenmaker qui vous adressera des " Voyez ! " face à des oeuvres pétrifiantes, M. Van Essche qui, droit comme un pic, vous dira mmm, oui, question très pertinente, M. Ernotte qui sous ses dehors de castor des fjords ( qui a dit : Ah oui, Lars Van Trier ! ) vous dira que votre " frottis " ( ah les hommes et leur méconnaissance de la gynécologie ! ) est digne de Georges Mathieu ou encore qui fera passer votre accident de tracé pour du De Kooning.
Mais détrompez-vous, nous passons de merveilleux moments à La Cambre, doux et sympathiques. La Cambre ! J'aime l'odeur de ta cafétéria, tes airs de petit Bauhaus et ta plaque en fonte Henry Van De Velde !
Aujourd'hui avec Nathalie nous n'avons pas eu cours, une fois de plus. Ceci dit nous avons appris beaucoup. J'appréhende La Cambre comme une expérience de vie, un lieu accueillant, à échelle humaine, la dame de la cafétéria qui sourit et l'homme-flammand qui vous rend ivre de conseil et d'aide envers son prochain. Cet après midi, nous écoulions nos jeunes années dans un auditorium rempli à moitié, attendant que quelque chose se passe. Jean-Luc a dit c'est une semaine atypique, nous voilà prévenus. Il s'agit d'une expression administrative, sa signification ? Inconnue. Mais nous étions prévenus. À la place du show-assenmaker un homme surgit d'un carton. Véridique.

lundi, mars 06, 2006

Electra, n'est pas une héroïne, c'est Dwiggins qui l'a dit.



Permettez moi chers lecteurs de faire une parenthèse parisienne avant de me remettre à mes chroniques habituelles belges. J'ai eu l'occasion il y a quelques jours d'avoir entre mes mains le magazine La Recherche. Pour ceux qui connaissent l'homme extraordinaire qui partage ma vie, ceux-là ne seront pas étonnés, pour les autres, eh bien oui, tout arrive. Avouerais-je que je lisais ce magazine par dépit ? Il ne faut pas exagérer. Ceci dit, je dois dire que les articles parurent bien fades quand je fis une extraordinaire découverte typographique. Étonnant, non? Eh bien oui, amis typographes, ouvrez bien les yeux et observez. Tout arrive disais-je il y a quelques secondes. Eh bien oui, tout arrive. Dans le monde mystérieux des maquettes grand public, tout peut arriver, le meilleur comme le pire, mais cette fois-ci, bien mieux encore, l'inattendu. Le caractère utilisé pour le titrage m'a frappé, m'a frappé tellement que je ne pouvais empêcher des "non!",, "oh!", "le g!", "le point d'interrogation!" de sortir de ma bouche. Alors j'ai du mener mon enquête, savoir à tout prix qui avait osé cet axe fou de la partie supérieure du g, qui avait osé cette distribution fantaisiste des pleins et des déliés du point d'interrogation. Un amateur ? Je l'ai envisagé et je dois vous avouer, dans mes rêves les plus fous mêmes j'ai imaginé que l'un de nous avait revendu à prix d'or son caractère hybride. Ou un fou ? Un maître peut-être même ! Il fallait que je sache. Alors j'ai écrit au bureau de conception graphique du magazine. Après 10 jours d'attente, je n'y pensais même plus. Qui aurait répondu à un être intéressé par la typographie de toute façon ? Sans doute personne. C'est ce que je croyais jusqu'à ce midi. On m'avait répondu, de façon succincte, certes, mais on m'avait répondu. "C'est de l'Electra LH, mais je ne sais pas par qui il est distribué. Typographiquement vôtre." Voilà ce qu'on m'avait dit. De l'Electra LH. C'était dit. Quel soulagement. L'Electra a été crée en 1935, par William Addison Dwiggins, élève de Frederic W. Goudy. Et pour finir sur une touche toute belge, je vous offre un essai tout à fait passionnant sur ce fameux Dwiggins. Écrit par qui ? Non vous ne rêvez pas. Oui vous lisez bien : Vincent Connare.


Vincent Connare & Dwiggins


Nota bene : je respecte le travail de V.C.

Update Girl.







Bonsoir cher amis,
j'espère que vous apprécirez le petit hommage-titre à Billy Joël.
Me voilà donc de retour à Bruxelles, après 10 jours à Paris, où, j'avoue un peu honteusement, je n'ai pas beaucoup travaillé. Du coup j'ai commencé ce lundi sur les chapeaux de roue. Après avoir affronté le froid-dur du Nord (ouh qu'il faisait froid à Lille Europe, je vous parle pas de la remontée de la rue du marché au gros bois sous la neige au retour du GB non plus), et devant la lenteur désespérante de ma connexion, j'ai travaillé comme une petite folle. Vous allez me dire mais à quoi bon faire un A capitale-tréma, ou un I capitale accent aigu ? Eh bien juste pour le challenge. Mais bon vous connaissez les DIX LOIS d'Unicode... Non ? Moi non plus à vrai dire, j'ai un peu oublié. Mais je me dis que ça fera plaisir à M. Martin que j'en parle. Donc j'ai passé la journée à vectoriser des petits oiseaux. Comme c'est charmant. Saviez-vous qu'ici on vend la Mozarella rapée en sachet ? Ben moi je le savais pas, du coup j'ai acheté. Je crois que je m'égare. J'ai la pression, quand je vois les péripéties de mes amis Gandais, il ne m'est rien arrivé encore, mais demain la vie reprend, alors je vous ferai part de mes aventures si quoique ce soit de tragi-comique arrive. En parlant de Gandais célèbre, j'ai enfin pu me procurer le recueil de poèmes de Maeterlinck que je voulais. Mais je l'ai oublié à paris. Grotesque vous avez dit ? Quoi de plus normal : je suis à Bruxelles.